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Cité corsaire, cité pirate. Des trésors à découvrir...

 

Saint-Malo, cité corsaire par excellence

 

Comment ne pas être émerveillé par l’arrivée en voilier au port de Saint-Malo ? La ville se dresse majestueusement face à l’océan, habillée de nuances grises et blanches uniques sous la lumière franche du nord de la Bretagne. Le site est exceptionnel par son environnement naturel et par son histoire. Car Saint-Malo représente une des cités corsaires les plus riches et emblématiques des XVIe et XVIIe siècles, en ces temps où Anglais, Hollandais et Français mènent des combats sans merci pour s’imposer maîtres du commerce maritime. Le corsaire joue un rôle fondamental dans ces guerres dites « de course » visant à capturer pour le compte de son pays les marchandises des vaisseaux ennemis. L’écumeur des mers reçoit la bénédiction de l’État qu’il sert grâce à une « lettre de marque » l’autorisant à « courir sus » à l’ennemi. D’où le mot « corsaire », du latin « cursus », course. Surcouf nous l’aurait confirmé, du haut de son bastion malouin... Ne fut-il pas, au XVIIIe, le plus célèbre d’entre eux ?

 

statue robert surcouf
Statue de Robert Surcouf à Saint-Malo

 

Un statut d’excellence

 

À la solde d’une nation, ces mercenaires bénéficient d’un statut privilégié car ils pallient l’insuffisance des moyens de la marine de guerre de l’État. As de la navigation, leurs bateaux, rapides et de petite taille, se terrent au creux des vagues pour mieux surprendre l’ennemi. Le butin saisi, un protocole s’impose : se rendre au port avec le capitaine du bateau vaincu pour y être entendus. Les conditions de combat sont consignées, l’inventaire rédigé et les richesses partagées entre l’État et l’équipage. Certains mercenaires dissimulent parfois une partie de la prise avant ces procédures, histoire de s’assurer une retraite plus confortable. Le brigandage n’est jamais loin... La tradition murmure qu’au Cap Fréhel sommeillent aujourd’hui des trésors oubliés... L’honnête corsaire peut être élevé au rang d’officier de marine, à l’instar de René Duguay-Trouin, célèbre citoyen de Saint-Malo. Si la course se solde par un échec, le corsaire est considéré comme un prisonnier de guerre. Autant d’honneurs que les pirates ignorent...

 

le retour des corsaires
Maurice Orange, Le Retour des corsaires, 1806, musée du Vieux Granville.

 

Port Royal, la cité pirate engloutie

 

Quittons notre prestigieuse cité corsaire pour observer outre-Atlantique la cité pirate de Port Royal en Jamaïque, chaînon stratégique de la puissance coloniale antillaise britannique. L’île caribéenne représente un avant-poste idéal aux portes du Nouveau Monde exploité par les Espagnols depuis 1492. Au XVIIe siècle, la couronne britannique y laisse proliférer la piraterie, autre forme de racket maritime destiné à affaiblir l’ennemi et à s’enrichir. Pas de lettre de marque ici, les pirates profitent seulement de la tolérance du gouverneur. Les « affaires » marchent à merveille et Port-Royal devient une ville très riche...et très dépravée. Tavernes, salles de jeux et prostitution y règnent. En ces temps très chrétiens, certains observateurs outrés attendent un châtiment de Dieu. Punition divine ou non, la catastrophe arrive le 7 juin 1692. Un puissant séisme dévaste la ville qui, construite sur du sable, s’enfonce dans la mer, presque à pic, en quelques minutes... et disparaît aux deux-tiers emportant ses pirates sans foi ni loi... Après le Cap Fréhel, amis de Filovent, partez vers l’île caribéenne, d’autres trésors vous y attendent, Port Royal portant le nom prometteur de Pompéi américaine...

 

Article rédigé par Véronique Michel
Redactrice-Veronique-Michel

Diplômée de l’Ecole du Louvre et titulaire de l'agrément de conférencier du Ministère du Tourisme et de la Culture, elle a travaillé pendant dix ans pour la galerie parisienne Marwan Hoss. Installée en Espagne depuis 1997, elle est chargée de conférences en Histoire des arts, cultures et religions du monde à l’Institut Français de Barcelone.

 
 


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