Les peuples celtes... la culture en héritage!

Littérature et cinéma

L’auteur JRR Tolkien, père de ce que l’on appellera plus tard en littérature de l’Héroic Fantasy, posera les bases du genre empruntant à l’identité celtique son imaginaire afin de définir les contours du « merveilleux » : où des magiciens côtoient des démons, les rites se faisant à l’aube dans les landes brumeuses et où sorcellerie et médecine ne font qu’un. Depuis, de nombreuses autres œuvres littéraires et cinématographiques ont repris la recette, en y installant des mondes entiers basés sur cette mythologie. Du Cycle de Thongor, aux Chevaliers de l’Emeraude en passant par le Trône de Fer, chacune a su à sa façon nous raconter des histoires dont les racines sont fortement ancrées dans cet univers d’antan.

Si JRR Tolkien n’a rien inventé, il se sera clairement inspiré de la mythologie celtique de laquelle sont issues d’innombrables histoires. Ces contes et récits issus de la tradition orale sont supposés relater des faits jadis réels, mais aujourd’hui oubliés de tous. La plus célèbre d’entre toutes étant la légende arthurienne, et son enchanteur Merlin.

Mêlant personnages historiques et récits héroïques, ils font encore aujourd’hui la fierté des conteurs. Il en serait presque difficile de démêler le vrai du faux si ces récits n’étaient pas souvent chargés de symboles allégoriques et de personnages merveilleux comme par exemple :

- Les Banshees : ces femmes à l’apparence morbide et annonciatrices de la mort d’un proche par un cri glacial. On en retrouve des traces autant en Bretagne, que dans le nord de l’Ecosse ;
- Les Leprechauns : ce sont des petits êtres d’apparence humaine (devenus depuis symboliques en Irlande) plutôt farceurs, et qui auraient la capacité d’exaucer 3 des vœux de ceux qui les capturent ;
- Les enchanteurs : ce sont des druides à qui des pouvoirs magiques ont été conférés par les dieux. Les druides étaient les érudits parfois vivant en ermite et qui menaient les rites religieux, funéraires et médicaux, ce qui faisait d’eux des gardiens du savoir.

Musique et gastronomie

Mais la culture celte c’est aussi de la musique traditionnelle. Souvent jouée à l’aide d’instruments tels que la harpe ou encore la bien célèbre cornemuse, elle est à l’origine du style New Age. Il s’agit d’une musique relaxante et contemplative qui est aujourd’hui beaucoup utilisée pour les bandes originales de films.

Pour ce qui est de la gastronomie, oubliez dès à présent le mythe du sanglier rôti à la fin des exploits guerriers. Pour beaucoup de tribus celtiques, il s’agissait d’un animal sacré et donc très peu consommé. La gastronomie celte se veut copieuse et adaptée pour des hivers rudes et froids. Traditionnellement préparées au chaudron, on y retrouve des recettes souvent à base de porc et d’aliments végétaux et céréaliers.

Aujourd’hui…