Envie d’en savoir plus sur les bateaux à voile et leurs différents composants ? D’intégrer la famille des amoureux de la voile ? Vous êtes au bon endroit ! Que vous soyez curieux ou passionné, c’est l’occasion de vous laisser guider dans cet univers unique et captivant ! Dans cet article, nous avons décidé de catégoriser les voiliers en nous basant sur différents critères: les coques, quilles, mâts, voiles et safrans ainsi que leurs différentes utilisations.
Sommaire
- 1. Les coques : la base de chaque voilier
- 2. Les quilles: la clé de la stabilité
- 3. Les mâts : la structure des voiles
- 3.1. Un mât : sloop ou cotre
- 3.2. Deux mâts: ketch, yawls, goélettes
- 3.3. Trois mâts: Marine traditionnelle
- 4. Les voiles : le moteur du vent
- 5. Les safrans : diriger avec précision
- 6. L’utilisation : choisir le voilier selon vos besoins
Les coques : la base de chaque voilier
Commençons par la pièce maîtresse du bateau: la coque. Cet élément central permet de classifier les différents voiliers en trois grandes catégories distinctes.

Monocoques
Les monocoques ont une coque unique et différents gréements qui leur permettent de s’adapter à une grande variété de pratiques. Ces bateaux sont simples à manœuvrer ce qui les rend parfait pour ceux qui découvrent la voile ou encore qui aiment naviguer de manière plus authentique. Un monocoque de grande longueur est adapté pour des mers hautes. En mer, la gîte, une inclinaison qui permet de ressentir la puissance du vent et de l’eau, offre des sensations époustouflantes à ceux qui l’utilisent. La polyvalence des monocoques permet de convenir à différents types de voyages comme une croisière en Sicile dans la cabine confortable d’un Dufour 382 GL cet été. Ce sont donc des voiliers emblématiques qui incarnent toute la tradition de la navigation à voile.
Catamarans
Les catamarans ont transformé la navigation, particulièrement en France, grâce à leurs nombreux avantages. Pour ce qui est du design, ils offrent une exploration maritime plus stable et plus fiable dans diverses conditions de mer que les autres types de coques. Certains modèles modernes intègrent même des foils, permettant une navigation plus rapide et efficace en réduisant la traînée dans l'eau. Passons au confort qui est total grâce à leur hauteur sous plafond et leurs cabines spacieuses. Les catamarans sont donc idéaux pour une croisière en famille ou entre amis, notamment aux Maldives, une destination tropicale qui offre des conditions idéales pour une exploration plaisante et des mouillages d’exception. Alors, prêt à embarquer ?
Trimarans
Le trimaran se compose d’une coque centrale et de deux flotteurs latéraux qui permettent de stabiliser le voilier. Passionné de nautisme et adepte de vitesse ? Vous serez conquis par sa configuration et son design unique qui offre une rapidité remarquable avec des technologies modernes qui apportent une faible empreinte écologique. Le trimaran allie performance et adaptabilité, ce qui le rend idéal pour les régates, les croisières ou les expéditions scientifiques. Les navigateurs en quête de sensations fortes seront séduits !
Les quilles: la clé de la stabilité
Les quilles sont situées sous la coque du voilier et leurs formes varient selon les besoins de traversée. Elles permettent d’assurer la stabilité à bord du voilier et dans la cabine et d’améliorer sa capacité à remonter face au vent. Voici un aperçu des plus courantes :
Droite
La quille droite est le “grand classique” des voiles et se présente sous la forme d’une lame verticale. Sa conception simple et ses prix abordables permettent d’assurer une excellente stabilité directionnelle ainsi qu’une grande efficacité dans la navigation face au vent. Celle-ci est donc particulièrement appréciée sur des bateaux où les prouesses en mer sont essentielles comme les voiliers de croisière ou de course.
À bulbe
La quille à bulbe se distingue par sa forme qui permet d’améliorer le centre de gravité du bateau et d’augmenter sa stabilité sans allonger excessivement le tirant d’eau. Résultat ? Le bon compromis entre performance et accès aux zones de mouillage étroites sans affecter leur efficacité. Elles sont donc souvent privilégiées pour les croisières longues ou la navigation côtière.
Biquille
La biquille a une configuration spéciale et se compose de deux quilles parallèles qui permettent au voilier de rester droit lorsqu’il est posé ou échoué sur une plage à marée basse. Sa capacité à se poser sur le fond sans dégradation apporte une facilité d’entretien ainsi qu’une grande polyvalence. Plus la peine de redouter les mouillages dans des zones de hautes marées comme la Manche ou la Bretagne !

Les mâts : la structure des voiles
Les mâts sont l’équipement essentiel dans la construction des voiliers. On pourrait même dire que ce sont les véritables stars du bateau, du fait qu’ils sont au cœur de la structure et en vue de leur taille de plusieurs mètres de haut. Le nombre et la manière dont ils sont disposés n’est pas seulement esthétique, mais ils influencent directement la manière dont le voilier danse sur la mer.
Un mât : sloop ou cotre
Le gréement que l’on retrouve le plus couramment sur un voilier est le sloop, une construction simple avec un mât unique et deux voiles principales. Il fait partie des plus simples d'utilisation, idéal pour les navigateurs débutants ou partant en croisière.
Le cotre se caractérise par le même nombre de mâts que les sloop, mais se distingue par la présence de deux voiles avant. Son gréement est davantage utilisé dans des conditions de vent variées avec une grande flexibilité.
Deux mâts: ketch, yawls, goélettes
La ketch est un voilier à deux mâts, dont un principal à l’avant et un plus petit nommé mât d'artimon. On utilise ce gréement lors des longues croisières car il permet d'offrir une meilleure répartition de la surface de voile.
Sur le yawl, on retrouve les mêmes caractéristiques que sur le ketch avec une seule différence au niveau du mât d'artimon qui se situe derrière le gouvernail. On retrouve ce gréement sur les voiliers classiques.
Le goélette est un voilier d’une assez grande longueur pour posséder deux mâts ou plus, avec celui situé à l’arrière, d’une longueur équivalente au principal. Ils sont idéaux pour les longues traversées.
Trois mâts: Marine traditionnelle
Les trois mâts sont des voiliers dotés de voiles impressionnantes qui peuvent faire plus de trente mètres de haut et font partis des plus grands voilers du monde Ils sont utilisés pour des navigations hauturières mais aussi des courses et des évènements culturels. Ils sont aussi connus pour incarner l’héritage maritime et offrent des performances exceptionnelles.

Les voiles : le moteur du vent
La voile est le moteur, voire le cœur battant des voiliers, lui permettant de capter la force du vent afin de pouvoir générer la propulsion du navire. Chaque type de voile à une fonction et une utilisation spécifique en fonction des caprices du vent et les envies du navigateur.
Grand-voile
La grand-voile est la principale du bateau, on la retrouve fixée au mât et à la bôme du voilier. Cette voile joue un rôle clé dans le contrôle du bateau, de plus elle est la plus utilisée quel que soit le type de voilier.
Spinnaker
Le spinnaker est une voile très légère et de grande surface utilisée pour les allures portantes. Sa forme particulière en ballon lui permet de maximiser la prise au vent, avec elle, la course est gagnée d’avance ! Cependant cette voile appartient à une gamme qui nécessite certaines compétences afin d’être manœuvrée correctement. Plus utilisée par les voileux expérimentés, le spi garde tout de même son caractère avec des voileux débutants.
Voile latine
La voile latine, de forme triangulaire, est montée sur le mât, sur un vergue inclinée. Cette voile est utilisée sur des embarcations traditionnelles méditerranéennes. Elle est principalement efficace pour la croisière côtière et souvent prisée pour sa simplicité et son charme. On la verra plus fréquemment sur des voiliers historiques.

Les safrans : diriger avec précision
Le safran est une pièce mobile située à l’arrière d’un bateau, utilisée pour diriger et contrôler sa trajectoire. En agissant sur le safran à l’aide d’une barre ou d’une roue, le marin peut orienter le navire dans la direction souhaitée.
Il en existe plusieurs catégories :
Sur aileron
Le safran sur aileron est mobile; il se trouve derrière un aileron qui, lui, ne bouge pas. Il permet d’améliorer l’écoulement de l’eau autour du safran ce qui offre une meilleure trajectoire au bateau. Il apporte aussi une protection au safran des impacts directs avec des obstacles sous l’eau, comme des débris ou des rochers.
Ils sont généralement utilisés sur les voiliers adaptés à la navigation hauturière. Cela assure une traversée stable et fiable même en haute mer.
Suspendu
Le safran suspendu est indépendant, généralement monté sur des fixations métalliques ou bien des pivots, qui sont fixés à la coque ou au tableau arrière. Le fait qu’il soit sans support supplémentaire le rend plus léger que d'autres types de safran.
À contrario, ce sont les voiliers utilisés pour la course qui optent pour cette utilisation de safran, puisqu’ils cherchent vitesse et réactivité.
Bi-safran
Le bi-safran garantit un contrôle précis, même en cas de forte inclinaison ou de mer agitée. Il permet aussi de garder une excellente réactivité et fait de lui un atout majeur pour le nautisme, d’autant plus sur des voiliers performants ou des multicoques. Il réduit la pression exercée sur les ferrures, ce qui augmente leur durabilité.
Les voiliers comme le Figaro Bénéteau 3 ou les IMOCA 60 utilisent cette gamme de safrans pour leur efficacité en haute mer. Les catamarans comme les Lagoon 42 intègrent des bi-safrans pour gérer leur largeur et améliorer leur maniabilité.
L’utilisation : choisir le voilier selon vos besoins
Prendre le temps de choisir son voilier garantit une navigation adaptée à vos besoins, combinant confort, sécurité et efficacité.

Voilier de croisière :
Le choix d’un voilier de croisière diffère en fonction des besoins spécifiques et des prévisions maritimes. Pour un voyage optimal, un monocoque tel que le Bénéteau Oceanis est reconnu pour sa polyvalence et son confort, le top pour des croisières côtières ou des sorties cosy en famille. Pour ceux qui privilégient la stabilité et les cabines spacieuses, le Lagoon 42, un catamaran renommé, permet de profiter pleinement des mouillages peu profonds et d’une expérience d’un voyage unique. Fini les excuses de mal de mer, dès maintenant, embarquez à bord d’une croisière.
Régate compétitive :
En suivant ces conseils, plus de stress sur la ligne de départ et assurez-vous la première place !
Le choix d'un bateau de régate compétitive se base principalement sur sa performance et sa maniabilité. Les monocoques légers comme le J/70 sont reconnus pour leur réactivité et leur vitesse et conviennent parfaitement pour ces courses maritimes. Pour des compétitions plus techniques, le Melges 24 allie stabilité et rapidité. Enfin, pour les courses au large, les voiliers tels que les Class 40 ou les IMOCA 60 se démarquent grâce à leur solidité et leur capacité à maintenir des performances élevées sur des longues distances. Le choix doit s’adapter aux compétences de l’équipage.
Prêt ? Partez !
Navigation hauturière :
Pour la navigation hauturière, le choix du voilier va dépendre de sa résistance, sa sécurité et son autonomie. Un monocoque d’une gamme de luxe comme l’Amel 50 est idéal et adapté aux longues traversées avec ses cabines plus que confortables. Pour compléter l'experience, une application marine disponible sur votre téléphone peut s'avérer très utile pour surveiller la météo, la position GPS, ou même planifier les étapes de votre trajet. Pour les utilisateurs recherchant efficacité et sécurité, il faudra se pencher vers une gamme d’Hallberg-Rassy 40C, qui offre une excellente tenue de cap. Enfin, pour ceux qui privilégient l’espace et la stabilité, un catamaran comme l’Outremer 45 est parfait pour traverser les océans en toute sérénité. Ces voiliers sont conçus pour affronter les conditions difficiles et naviguer sur de longues distances avec un équipage réduit.