"Franchement, c’est l’un des plus beaux voyages de ma vie." C’est par cette phrase simple et sincère que Théo, l'expert Norvège chez Filovent, résume son aventure le long des côtes norvégiennes, de Bergen à Kirkenes, à bord de l’Express Côtier. Parti en couple pour dix jours de déconnexion totale, il a découvert un monde à part, fait de fjords majestueux, de villages isolés, de rituels maritimes et d’aurores boréales.
Plongez dans le récit de Théo pour revivre les étapes de son itinéraire et les moments forts de leur croisière.
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De Bergen à Kirkenes
Îles de l’Arctique norvégien
Entre Bergen, Kirkenes et Trondheim
De Kirkenes à Oslo
Une croisière de 7 jours à bord de l’Express Côtier
À bord de l’Express Côtier, chaque détail rappelle que ce navire n’est pas une simple croisière, mais un véritable trait d’union entre les villages isolés de Norvège. "Ce n’est pas un simple navire de croisière : il combine le transport de passagers avec des activités de fret, offrant ainsi une expérience hybride très appréciable", explique Théo. Pourtant, le confort des passagers n’est pas sacrifié : à bord, tout est pensé pour faire de votre cabine un cocon chaleureux au cœur des paysages arctiques.
Les cabines, bien que compactes, sont plus petites que la moyenne pour une croisière mais confortables, il ne faut pas oublier que le bateau n’a pas une activité exclusivement touristique ! "On a pu être surclassés dans une cabine supérieure et avoir un bon placement de cabine “, raconte Théo. Il recommande de choisir une cabine à tribord sinon, vous ne voyez pas la côte, et si possible à l’avant, parce que c’est là où il y a le moins de mouvement. Les cabines supérieures, d’environ 12 m², sont astucieusement agencées : ”un lit queen-size, un mini-dressing avec pas mal de rangements, une salle de bain surélevée avec sols chauffés, un petit bureau et une télé qui diffuse les conférences du jour."
Le style scandinave épuré et la lumière naturelle invitent à la détente, tandis que les vastes baies vitrées du salon d’observation offrent un spectacle grandiose. "C’est un énorme salon ouvert, très sympa, avec des vues à couper le souffle”, souligne Théo. Vous y trouverez un bar, des jeux de société et des soirées musicales conviviales animées par l’équipage. Pour les plus téméraires, les jacuzzis extérieurs du pont 6 sont accessibles même quand il neige, et permettent de contempler les fjords ou les aurores boréales en pleine immersion.
Naviguer à bord de l’Express Côtier, c’est embarquer sur le seul navire autorisé à s’approcher d’aussi près des côtes spectaculaires de Norvège, une croisière hors du commun, surtout en basse saison, comme l’a vécu Théo. Il est parti en avril et comme il me l’explique “la capacité du bateau est de 590 passagers mais nous n’étions que 200, donc c’était franchement génial.”
La vie à bord
Au cours d'une croisière dans les fjords, la cuisine est à la hauteur des paysages : locale, fraîche, généreuse. Le poisson y tient naturellement une place d’honneur, mais "il y a aussi de très bonnes alternatives pour ceux qui n’en mangent pas", souligne Théo. Le navire propose trois restaurants, dont le principal, le Torget, rythme les journées gourmandes : buffet varié le matin et le midi, puis service à table cinq soirs sur sept, avec des menus inspirés de la gastronomie scandinave. "Les buffets sont toujours différents de ceux du midi, c’est très appréciable", raconte Théo, avant de saluer un niveau presque semi-gastro où on peut se resservir autant qu’on souhaite. Une expérience culinaire aussi soignée qu’accessible, idéale pour reprendre des forces entre deux fjords.
À votre arrivée, une enveloppe vous est remise : elle contient les horaires des repas, avec petit-déjeuner et déjeuner en buffet libre, et le dîner à heure fixe, accompagné de votre numéro de table.
Vous recevez également le plan de route, un document précieux qui répertorie toutes les escales du voyage ainsi que leur durée. "Sur le trajet, tu croises aussi plusieurs bateaux de la flotte de la compagnie. Ils sont 12, en rotation constante, et on a même les horaires de croisement !", raconte Théo.
Autre élément à noter : les passages en mer ouverte. À ces moments-là, le navire s’éloigne des côtes et la mer peut devenir agitée. “La seule fois où j’ai eu le mal de mer de ma vie, c’était là. Prenez vos médicaments avant de partir !”
Les escales sont courtes mais parfaitement organisées : aucun retard n’est toléré. Chaque passager dispose d’une carte à scanner en sortant et en rentrant sur le bateau. "Si on est pas là à l’heure, ils nous appellent… une fois, deux fois… mais le bateau ne peut pas attendre." La ponctualité est une règle d’or.
L’itinéraire d’une semaine de Théo au départ de Bergen
Embarquement à Bergen
Jour 1 & 2 : Bergen
Jour 3 : Bergen → Florø → Måløy → Torvik → Ålesund → Molde
Jour 4 : Molde → Kristiansund → Trondheim → Rørvik
Jour 5 : Rørvik → Brønnøysund → Sandnessjøen → Nesna → Ørnes → Bodø → Stamsund → Svolvær
Jour 6 : Svolvær → Stokmarknes → Sortland → Risøyhamn → Harstad → Finnsnes → Tromsø → Skjervøy
Jour 7 : Skjervøy → Øksfjord → Hammerfest → Havøysund → Honningsvåg → Kjøllefjord → Mehamm → Berlevåg
Jour 8 : Berlevåg → Båtsfjord → Vardø → Kirkenes
Débarquement à Kirkenes
Jour 9 (à terre) : Oslo
Jour 1 & 2 : Bergen
Le voyage débute à Bergen, la capitale de la Norvège occidentale et porte d’entrée majestueuse vers les fjords. Ville entre mer et montagnes, elle est connue pour ses entrepôts colorés de Bryggen, classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. "C’est un quartier exclusivement en bois. Tout est fait de bois, même l’intérieur. C’est le lieu ultra touristique de la ville."
Malgré sa réputation de ville la plus pluvieuse d’Europe, 320 jours de pluie sur 355, Théo a eu une chance rare : “On a eu un temps pas trop mal, un peu nuageux mais sans pluie. C’était assez incroyable pour un mois d’avril.” Il en a profité pour explorer les hauteurs : ”J’ai fait une randonnée entre le Mont Fløjen et l’Ulriken. C’est intense, mais la vue est incroyable et on peut croiser pas mal d’animaux en liberté."
Autre incontournable : le Fisketorget, le marché aux poissons. "Le kilo de saumon dans un supermarché, c’est 4 euros. Et là-bas, les touristes payent dix fois plus !" dit-il en souriant. Puis cap sur le quartier moderne de Nygård, où l’architecture norvégienne se dévoile entre tons pastels et vérandas typiques.
Bergen offre ce contraste rare entre traditions maritimes et vie locale authentique. "La Norvège, c’est le pays des trolls… il y en a partout ! " ajoute Théo en évoquant les boutiques pleines de souvenirs farfelus et les sculptures de plus de 3 mètres de haut dans la ville.
En fin d’après-midi, l’heure est venue de quitter la terre ferme. Le check-in ouvre à 16h au terminal de Bergen, et les cabines sont accessibles dès 18h. Avant le départ, une réunion de sécurité est obligatoire, suivie chaque jour de réunions d’information, très bien structurées.
Jour 3 : Bergen → Florø → Måløy → Torvik → Ålesund → Molde
Après une première nuit à bord, bercé par le roulis doux du navire, la journée commence dès l’aube. Florø à 2h45, Måløy à 5h15, Torvik à 8h20 : ces premières escales sont très courtes, souvent 10 à 15 minutes. "Ce sont des escales techniques, simplement pour recharger le bateau. On y passe très peu de temps", explique Théo. Elles servent principalement à embarquer de la marchandise ou de nouveaux passagers. Heureusement, ces opérations se font en toute discrétion la nuit, sans bruit ni perturbation pour ceux qui dorment à bord.
Dans la journée, le navire pénètre dans le Hjørundfjord, qui est la version printanière de la célèbre navigation dans le Geirangerfjord, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. "En avril, on navigue dans le Hjørundfjord au lieu du Geiranger, mais c’est juste magnifique. Les photos ne rendent pas justice, vraiment, c’est époustouflant", raconte Théo. Dans cette zone quasi inhabitée, le navire s’arrête à Urke, minuscule village de 80 habitants. "Le port est trop petit pour accueillir le bateau, donc on descend via un petit bateau de transfert", explique-t-il. Là, il participe à une excursion : une randonnée dans le fjord où il se souvient d’un moment privilégié, réservé à son groupe : "On est allés jusqu’au fond du Hjørundfjord, là où presque personne ne va. C’était splendide."
La journée se poursuit avec une escale de 2 heures à Ålesund. Surnommée la "ville de l’art nouveau", Ålesund séduit par son architecture unique, ses maisons pastel et son calme apaisant. "En période de fête comme Pâques, les Norvégiens quittent la ville pour leurs cabanes en montagne, c’est donc très calme, très mignon." Depuis le centre-ville, vous pouvez emprunter le funiculaire jusqu’à un mirador pour profiter d’une vue panoramique sur les îles alentour.
La soirée se termine par une courte escale à Molde à 22h35, avant de reprendre la route vers Trondheim. "Les escales sont courtes, mais bien faites. On à pas le temps de s’ennuyer", résume Théo.
Jour 4 : Molde → Kristiansund → Trondheim → Rørvik
Après une nouvelle nuit ponctuée d’une brève escale technique, Kristiansund à 2h45, la journée s’ouvre sur une étape majeure : Trondheim, l’une des plus anciennes villes de Norvège, fondée il y a plus de mille ans. Le navire accoste à 9h45 pour une escale de trois heures, suffisante pour découvrir les incontournables… ou se faire un avis tranché.
Car on peut dire que Théo est mitigé : "Trondheim est celle qui m’a le moins marqué. Même si la ville ne m’a pas autant séduit que d’autres, elle abrite une très belle cathédrale, la plus grande du nord de l’Europe, qui mérite vraiment le détour." Heureusement, la magie opère le soir venu.
Alors que le bateau poursuit sa route à travers les fjords et les archipels du centre norvégien, une annonce réveille les passagers en pleine nuit : des aurores boréales sont visibles depuis le pont. "On peut activer les annonces de l’équipage qui préviennent lorsqu’il y à des aurores boréales, et on est bien content de l’avoir fait car l’équipage nous a réveillés à 3 heures du matin et on à pu assister à 1 heure de spectacle, plus on attendait plus c’était rosé." Une heure de pur émerveillement, un privilège rare en avril car la fin de la saison des aurores c’est fin mars.
Jour 5 : Rørvik → Brønnøysund → Sandnessjøen → Nesna → Ørnes → Bodø → Stamsund → Svolvær
Ce quatrième jour est sans doute l’un des plus marquants de tout le voyage. Dès l’aube, les escales se succèdent, Brønnøysund à 1h35, Sandnessjøen à 4h35, Nesna à 6h00, Ørnes à 10h00, jusqu’à Bodø à 13h05, où le navire s’arrête pour deux heures. Mais ce qui fait la particularité de cette journée, c’est le franchissement du cercle polaire arctique, événement célébré à bord selon une tradition bien norvégienne. "Des membres de l’équipage et le capitaine sont déguisés en vikings et te mettent de la glace dans le dos, lors du passage !", raconte Théo en riant.
Lors de l’escale à Bodø, le couple à choisi de partir en randonnée côtière, dans une zone qu’on décrit comme "le Copacabana de Norvège". Il explique : "C’est une petite plage vraiment très sympa. Et en été, les températures peuvent monter jusqu’à 33 degrés, on a vu des photos où tout le monde est en maillot de bain sur la plage, c’est fou." Cette randonnée, d’une durée de trois heures, l’enthousiasme pleinement : "C’était très sympa, on a vu plein de petits fjords et d’amas montagneux. Je me suis rendu compte que c’était parfois les activités les moins coûteuses qui étaient les meilleures."
L’après-midi, le navire met le cap vers les mythiques îles Lofoten, un archipel spectaculaire connu pour ses villages de pêcheurs, ses montagnes abruptes et ses lumières changeantes, avec un passage en mer ouverte. Une escale rapide a lieu à Stamsund à 19h15, avant de rejoindre Svolvær à 21h20, la "grande ville" de l’archipel. Ils ont également participé à l’excursion "Highlights of Lofoten", qui ne l’a pas totalement convaincu : "C’était 3 heures d’excursion, dont 2h15 de bus. Les paysages sont incroyables, mais quand t’es un peu hyperactif comme moi, c’est frustrant." Théo évoque un coucher de soleil exceptionnel et un contraste saisissant puisqu’il neigeait ! Cette croisière dans les Lofoten le marque profondément : "Franchement, les Lofoten, c’est magnifique, c’est splendide. Même les photos ne peuvent pas rendre ce que tu as sous les yeux."
Jour 6 : Svolvær → Stokmarknes → Sortland → Risøyhamn → Harstad → Finnsnes → Tromsø → Skjervøy
Le cinquième jour de navigation fait la part belle aux fjords étroits, montagnes escarpées et villages reculés. Les escales s’enchaînent dès la nuit : Stokmarknes à 1h30, Sortland à 2h55, Risøyhamn à 4h35, Harstad à 7h10, Finnsnes à 11h00, jusqu’à l’arrivée tant attendue à Tromsø à 14h15, pour une escale de quatre heures dans la plus grande ville du nord norvégien.
Surnommée la capitale arctique, Tromsø est une ville dynamique, profondément marquée par la pêche, les expéditions polaires… et les contrastes. "C’est une ville très étudiante, il y a beaucoup de jeunes. Elle vit plus que Bergen alors qu’elle est deux fois plus petite", observe Théo. Ici, tout semble plus vivant, plus intense, malgré le froid mordant. Ce jour-là, Théo est fasciné par la neige omniprésente, jusqu’aux escaliers ensevelis sous trois mètres. Il grimpe ensuite jusqu’au mirador qui surplombe la ville, et découvre les Alpes de Lyngen au loin, scintillant sous la neige. Symbole incontournable de la ville, la cathédrale arctique se dresse dans cette ville enneigée. "C’est l’un des rares symboles religieux du nord, car les Norvégiens sont très peu croyants. Mais elle marque vraiment le paysage." me raconte Théo.
Mais ce qui rend cette journée encore plus exceptionnelle, ce sont les rencontres inattendues avec la faune locale. Alors qu’il déjeune dans un restaurant avec vue panoramique, Théo aperçoit des orques et des baleines depuis la baie vitrée. "Ce n’est pas la saison, mais on a eu énormément de chance. On les a vus de loin, mais c’était dingue."
Il évoque aussi cette région comme le début du territoire Sami, ce peuple autochtone du Grand Nord. "Dans le Finnmark, plus au nord, on a vu des enclos avec des rennes. Ils vivent en autonomie, sans compte bancaire, sans téléphone, parfois sans électricité."
Enfin, à 18h15, le navire quitte Tromsø et continue sa route vers le nord extrême, avec une dernière escale du jour à Skjervøy à 22h10.
Jour 7 : Skjervøy → Øksfjord → Hammerfest → Havøysund → Honningsvåg → Kjøllefjord → Mehamm → Berlevåg
Le sixième jour est celui de tous les extrêmes. Les tourtereaux ont fait plusieurs escales Øksfjord à 01h50, Hammerfest à 05h30, Havøysund à 08h45, Kjøllefjord à 17h00, Mehamn à 18h55, Berlevåg à 22h55 mais le clou du voyage se dessine : l’excursion au Cap Nord, point le plus septentrional de l’Europe continentale.
Théo l’annonce d’emblée : "C’est un de mes jours préférés. On a eu de la chance, parce que les deux semaines précédentes, le Cap Nord était fermé à cause de la neige." Pour leur excursion, un véhicule de déneigement exclusif a été mobilisé pour permettre l’accès en toute sécurité.
Le trajet pour y accéder est déjà magnifique puisqu’ils sont passés par le détroit de Magerøysundet qui lie la partie continentale aux formations rocheuses du Nord. Ce trajet est aussi marqué par des rencontres animalières inattendues : “J’ai vu des aigles de mer très proches, c’était incroyable car ce n’est pas la saison.” Que ce soit sur le chemin ou sur place, Théo est émerveillé il décrit le paysage comme une mer de neige et un décor complètement lunaire. Le Cap Nord impressionne aussi par ses règles strictes : “C’est le seul endroit en Norvège où tu peux acheter des produits estampillés Cap Nord, ailleurs, c’est interdit.” Théo en rit, mais il a joué le jeu : “J’ai acheté une mini-sculpture, un aimant, quatre verres… Résultat : 90 euros. C’est cher, mais c’est le seul endroit où on a le droit.”
Entre neige aveuglante, soleil éclatant, ciel limpide et froid mordant, ce jour reste pour Théo le plus saisissant du voyage.
Jour 8 : Berlevåg → Båtsfjord → Vardø → Kirkenes → Oslo
Après les escales rapides de Båtsfjord à 03h45 et Vardø à 06h55, le navire atteint Kirkenes en fin de matinée. Ultime port du parcours, Kirkenes est à deux pas de la frontière russe, au nord-est de la Norvège, là où les routes s’arrêtent et où la neige prend le relais. L’arrivée sur place marque le retour à la logistique : transfert en bus depuis le port, bagages, check-in… Il n’y a pas de guichet, tout se fait aux bornes m’explique Théo.
Mais Kirkenes n’est pas qu’un aéroport : c’est aussi un lieu d’activités arctiques, pour ceux qui restent. "On peut faire de la pêche au crabe royal, des balades en traîneau à chiens, visiter l’hôtel de glace… de quoi s’occuper !” Le couple prend donc l’avion en direction d’Oslo, une escale non comprise dans cette croisière mais qui est un bel extra à ajouter à son voyage !
La fin de voyage prend une teinte plus urbaine. Il visite le port, qui est un très bon spot pour admirer un coucher de soleil sur le fjord, continue sa balade dans le quartier d'Aker Brygge puis va dîner dans un bon restaurant. Le soir venu, ils séjournent dans un hôtel recommandé par le Guide Michelin, une adresse confortable où ils retrouvent un peu de calme après l’intensité du voyage..
Jour 9 (à terre) : Oslo
Pour leur dernière journée en Norvège, Théo et son ami prennent le temps de découvrir Oslo, capitale paisible et verdoyante. Ils flânent dans les quartiers résidentiels et s’arrêtent devant le palais royal, où ils assistent au défilé de la garde impériale. Plus loin, c’est au Vigelandsparken, parc de sculptures monumentales, qu’ils s’imprègnent de l’âme artistique de la ville : "Le parc est magnifique, très luxuriant", raconte Théo.
Cette escale citadine, entre art, nature et élégance, clôt leur aventure avec douceur. C’est dans cette ville calme, verte et accueillante que s’achève leur périple nordique.
Les moments forts et souvenirs de cette croisière
Parmi les souvenirs les plus marquants de Théo, il y a cette cérémonie improvisée et joyeuse qui se joue chaque fois que deux bateaux de la compagnie se croisent en mer. "Le but, c’est de faire le plus de bruit possible", raconte-t-il en riant. "Il y a une vraie fierté norvégienne, donc tout le monde sort les drapeaux. C’est très rigolo."
Mais ce qui l’a surtout touché, c’est l’accueil spontané des habitants des petits villages côtiers : "On passe à côté de plein de petits villages, et pour eux, chaque jour, le passage du bateau est un événement. C’est un peu l’attraction du jour. Ils sortent avec leurs drapeaux." Une scène simple, sincère, où l’on perçoit le lien étroit entre les Norvégiens et l’Express Côtier.
Autre élément fort du voyage pour le couple : les réunions d’information quotidiennes. Pour Théo, c’est un vrai coup de cœur : "C’est quelque chose que j’ai adoré, parce que le voyage est super bien organisé." Chaque jour, l’équipage remet aux passagers un document détaillé : horaires des repas, escales du jour, excursions proposées, animations à bord. Un rituel discret mais essentiel, qui rythme la croisière avec clarté et sérénité.
