“Les Canaries, c’est le Sahara dans l’eau : une sensation minérale et désertique absolument splendide, impressionnante graphiquement.” Voilà comment Pascal résume sa croisière d’une semaine à Fuerteventura. À bord d’un Océanis 45, lui et son équipage de 9 personnes ont pris le large depuis Puerto del Rosario pour explorer la côte sud et est de l’île, entre mouillages sauvages, baignades et navigation sous le soleil d’hiver.
Plongez dans leur itinéraire et revivez les temps forts de cette aventure au fil de l’eau.
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Fuerteventura
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Sommaire
- 1. Une croisière d’une semaine à bord d’un Océanis 45
- 2. Les conditions de navigation aux Canaries : Pascal nous raconte
- 3. Veolt’R, une association qui donne le large à tous les âges
- 4. L’itinéraire d’une semaine de Pascal au départ de Puerto Rosario
- 5. Les moments forts et souvenirs de cette croisière
- 6. Remerciements
Une croisière d’une semaine à bord d’un Océanis 45
Pour cette croisière autour de Fuerteventura, Pascal et son équipage ont embarqué à bord d’un Océanis 45, un voilier confortable et parfaitement adapté à la navigation en autonomie. Spacieux et bien agencé, il offrait 4 cabines, 2 salles de bain et une circulation fluide à bord, idéale pour une vie collective durant une semaine. Ce bateau, qui fait partie des locations de voiliers aux Canaries proposées par Filovent,, appartient à un particulier et se distingue par ses petits détails qui font la différence au quotidien : “Ça apporte un truc en plus quand c’est un bateau de propriétaire : quand on ouvre le tiroir de la cuisine et qu'on trouve un couteau qui coupe, on est content !”
Pensé pour limiter les escales, l’Océanis 45 était équipé d’un dessalinisateur et de panneaux solaires, offrant ainsi une autonomie renforcée tant en eau qu’en énergie. Un confort non négligeable qui a grandement facilité le déroulement de cette croisière : “Le bateau était autonome en énergie grâce aux panneaux solaires, c’était vraiment très bien.”
Les conditions de navigation aux Canaries : Pascal nous raconte
L’archipel canarien a offert à l’équipage de Pascal des conditions météo globalement favorables : du soleil, des températures agréables même en hiver et des vents généralement stables. Pourtant, la navigation dans cette zone reste exigeante, notamment en raison de la houle persistante qui peut rendre certains mouillages roulants, voire inconfortables selon la tolérance des équipiers. Les côtes ouest, exposées à l’Atlantique, manquent souvent de protection naturelle. Pascal a donc privilégié la côte est, mieux abritée et plus sécurisante, où se trouvent quelques baies protégées et marinas accessibles. Cette stratégie, appuyée sur une bonne lecture météo, a permis de composer sereinement avec l’environnement local.
Pour autant, la logistique ne s’est jamais révélée contraignante, grâce à la qualité des infrastructures locales : “On est en Espagne, chaque village a son supermarché ou minimarket. C’est très bien organisé, ce n’est vraiment pas un souci.” Que ce soit pour une location de bateau à Lanzarote ou, comme Pascal, à Fuerteventura, vous profiterez de ce confort logistique qui fait toute la différence en mer.
Veolt’R, une association qui donne le large à tous les âges
Basée au Lège-Cap Ferret, l’association Veolt’R réunit des passionnés de voile de tous horizons – des enfants aux navigateurs chevronnés, de 5 à 95 ans. Créée en 2024, elle a pour vocation de rendre la voile habitable accessible à l’année, en laissant à chacun la liberté de choisir ses destinations. Grâce à l’encadrement de skippers expérimentés et d’un moniteur diplômé, les membres bénéficient d’un accompagnement solide, alliant apprentissage technique et plaisir de naviguer. La croisière de Pascal aux Canaries illustre parfaitement cet esprit : un stage à la fois formateur, humain et profondément tourné vers le partage de l’aventure en mer. Pour en savoir plus ou rejoindre l’aventure Veolt’R, n’hésitez pas à contacter l’association par mail à l’adresse suivante : info.veoltr@gmail.com
L’itinéraire d’une semaine de Pascal au départ de Puerto Rosario
Embarquement à Puerto del Rosario
Jour 1 : Puerto del Rosario → La Puntilla (9 milles nautiques, 1 heure et 42 minutes)
Jour 2 : La Puntilla → Las Playitas (27 milles nautiques, 5 heures)
Jour 3 : Las Playitas → Morro Jable (22 milles nautiques, 4 heures et 26 minutes)
Jour 4 : Morro Jable → Punta de Jandía (8 milles nautiques, 1 heure et 35 minutes)
Jour 5 : Punta de Jandía → Marina Jandía (9 milles nautiques, 1 heure et 55 minutes)
Jour 6 : Marina Jandía → Gran Tarajal (22 milles nautiques, 4 heures et 20 minutes)
Jour 7 : Gran Tarajal → Puerto Rosario (19 milles nautiques, 3 heures et 50 minutes)
Débarquement à Puerto del Rosario
Jour 1: Puerto del Rosario → La Puntilla
La semaine commence avec un équipage de 9 personnes dont Pascal qui embarque à Puerto del Rosario, sous un vent modéré. Le jeune moussaillon de 5 ans, présent à bord, insuffle à l'équipage une énergie joyeuse et communicative. Le cap est mis vers la Puntilla, c’est une navigation sereine qui mène à un mouillage paisible, la Playa Jablito, parfait pour une descente à terre en annexe. La baignade, moment fort de la journée, ravit petits et grands, comme me le raconte Thierry avec enthousiasme : “Ce qui est vraiment sympathique aux Canaries en hiver, c’est de pouvoir aller se baigner.”
Jour 2 : Playa Jablito → Las Playitas
Initialement, Pascal et son équipage prévoyaient de rejoindre Giniginamar, à une trentaine de milles nautiques plus au sud. La météo a imposé une autre réalité, comme souvent en croisière, avec un vent bien établi de nord-est qui a conduit l’équipage à opter pour un mouillage plus proche, à Cala de Las Playas, sur la côte est. Un plan B qui s’est révélé parfait : une navigation rapide et plaisante, arrivée en début d’après-midi, et un mouillage serein dans un environnement préservé. Le bateau, toujours aussi fiable et confortable, leur permet de profiter d’une belle autonomie : “Le bateau était autonome en énergie grâce aux panneaux solaires, c’était vraiment très bien.”
Jour 3 : Las Playitas → Morro Jable
Ce troisième jour de navigation se déroule dans des conditions calmes, avec un départ matinal direction Playa de Sotavento. En cours de route, un exercice de sécurité est réalisé : un "homme à la mer" fictif est récupéré avec efficacité, renforçant la confiance du groupe. Mouillage dans la baie de la Playa de Sotavento de Jandía en milieu d’après-midi et baignade bienvenue pour tous. Pascal en est très heureux : “Même à 18 degrés, ça commence à être jouable pour se baigner, c’est quand même mieux qu’en France !” Ils finissent la journée en beauté en mouillant à Morro Jable pour une bonne nuit de repos.
Jour 4 : Morro Jable → Punta de Jandía
Après quelques vérifications techniques, dont le nettoyage du dessalinisateur, l’équipage prend la mer en direction de Punta de Jandía. La navigation côtière offre un joli contraste entre sable clair et roche volcanique. À bord, le confort reste une constante, jusqu’aux plus petits détails, Pascal me raconte : “Ça apporte un truc en plus quand c’est un bateau de propriétaire : quand on ouvre le tiroir de la cuisine et qu'on trouve un couteau qui coupe, on est content !” L’équipage passe donc le reste de la journée à profiter du soleil, du farniente des Canaries et des couteaux qui coupent…
Jour 5 : Punta de Jandía → Marina Jandía
Cap à l’est le lendemain, en longeant les paysages désertiques du sud de Fuerteventura. Pascal et son équipage contournent le cap de Jandía et poursuivent jusqu'à la Punta Pasebre avant de faire demi-tour pour s’installer au mouillage du jour : la Marina Jandía, où ils profitent d’un accueil agréable. Le confort des infrastructures portuaires est bienvenu après plusieurs nuits au mouillage.
Comme Pascal me l’a expliqué, la côte est de Fuerteventura est exposée aux vents forts et offre peu d’abris naturels, ce qui en fait une zone délicate à naviguer. Face à ces conditions peu favorables, l’équipage a préféré faire demi-tour par prudence.
Jour 6 : Marina Jandía → Gran Tarajal
Avec un départ de la marina Jandía à 7h50, Thierry et son équipage partent en direction de Gran Tarajal. Sur la route, le relief aride de l’île, ponctué de falaises sombres, accentue la beauté singulière des Canaries. Pour le déjeuner, ils décident de mouiller à la Punta de las Borriquillas pour un moment reposant et pour profiter du soleil. Là, le paysage prend une autre dimension, entre cales de lave noire et cabanes de pêcheurs, offrant un contraste saisissant avec le bleu profond de l’Atlantique. C’est en fin d’après-midi qu’ils reprennent la route vers Gran Tarajal pour y passer la nuit.
Jour 7 : Gran Tarajal → Puerto del Rosario
Pour ce dernier jour de navigation, cap au nord, en direction de Puerto del Rosario. Cette dernière navigation offre un décor sauvage et calme, c’est l’occasion de se détendre et de profiter une dernière fois des plaisirs simples de la vie à bord. L’équipage, marqué par cette semaine riche en découvertes, savoure ces dernières heures de mer avec une vraie sensation d’accomplissement.
Les moments forts et souvenirs de cette croisière
Ce que Pascal me partage de cette croisière, ce sont les paysages volcaniques à couper le souffle, baignés de soleil en plein mois de février. Mais plus encore, c’est l’ambiance à bord qui a marqué l’équipage : un groupe soudé, de beaux moments partagés, des rires, des baignades, et ce plaisir simple d’être ensemble en mer.
Remerciements
Je remercie chaleureusement Pascal pour son retour d’expérience ! À tout l’équipage, merci pour l’envoi des photos, qui nous permettent de partager quelques souvenirs de votre navigation !
